I) L'apparition du mouvement hippie


Des Hippies (Google images)


1) Qui sont les hippies ?

Les hippies sont des femmes et des hommes qui ont rejeté le mode de vie traditionnel de leurs parents, principalement la société de consommation. Ils prônent la non-violence, la liberté en tout domaine et la vie en communauté. On peut aussi noter un retour à la nature et un lien fort avec l'art, notamment avec la musique. Le terme hippie est également employé pour qualifier un mouvement de contre-culture des années 1960-1970, utilisé pour caractériser l'explosion des mouvements contestataires de la jeunesse envers la domination culturelle de la bourgeoisie. Concrètement, les hippies revendiquaient le refus de devenir des adultes comme leurs parents, le refus de la société de consommation, le pacifisme et la non-violence, la liberté sexuelle et le retour à la nature. Les membres touchés par ce mouvement sont essentiellement ceux nés du baby-boom, ce qui eut un impact d'autant plus grand sur des sociétés occidentales par ailleurs vieillissantes. Les hippies sont le plus souvent jeunes et vivent dans l'Occident industrialisé (Amérique du Nord et Europe). Ils sont plutôt issus des classes moyennes et moyenne-supérieures de la société.


De manière générale, les hippies contestaient le matérialisme des sociétés industrielles, et tout ce qui y était lié. Ils rejetaient en particulier les valeurs associées au travail et à la réussite professionnelle, ainsi que l'utilisation des biens technologiques au détriment des biens naturels.Ils méprisaient le confort et les intellectuels. Ils remettaient en cause l'idée d'autorité (toute domination de l'un sur l'autre), les frontières, et surtout une violence qui leur était devenue incompréhensible. Ils recherchaient un sens à la vie dans des spiritualités plus authentiques à leurs yeux que les pratiques religieuses, s'aidant parfois de substances psychotropes. Ils aspiraient à une sorte de fraternité. Ils défendaient des idées nouvelles à l'époque comme : la liberté d'expression, droit selon lequel on peut dire et écrire ce que l'on veut, ce que l'on pense, et la liberté sexuelle. Les hippies ne comprenaient pas pourquoi montrer la liberté sexuelle, que ce fut dans la rue, dans les journaux ou au cinéma, choquait les gens, alors qu'au journal télévisé, on affichait l'extrême violence de la guerre du Viêt Nam. Les hippies trouvaient plus obscène de voir du sang que du sexe. Ils en avaient assez de cette fausse pudeur ancrée dans les moeurs. C'est pourquoi un jour, dans une manifestation, un jeune garçon brandit le slogan pacifiste «Faites l'amour, pas la guerre!». Ils vont avoir la volonté de mettre en place une révolution dite "psychédélique". Ils utilisèrent la musique comme moyen d'expression et organisèrent de grandes fêtes où tous les jeunes de la région étaient invités à passer un moment en partageant des hallucinogènes. Lors de ces soirées, ils affichaient leurs différences.

Les hippies apparurent au milieu des années soixante, connurent leur apogée dans pratiquement le monde entier après mai 68, et déclinèrent vers la fin des années 70, pour laisser la place aux punks et «new wave», qui étaient des mouvements de jeunes assez violents.


Femme dénudée symbolisant la libération sexuelle (Le livre rose du hippie de Paul Muller)


2) Pourquoi débuta le mouvement hippie ?

L'origine du mouvement hippie est connue. Nous savons qu'il est né à San Francisco, capitale de la contre-culture aux Etats-Unis. Pour être plus précis, tout commença au coeur du campus de Berkeley, l'université la plus à l'Ouest, et située dans la baie de San Francisco.
Pour expliquer l'apparition du mouvement hippie, il faut trouver dans la société de l'époque ce qui l'a poussé à émerger. Le mouvement hippie étai
t l'inverse de la société de l'époque, c'était une sorte de contre-culture.

En effet il est né lors de la période des Trente Glorieuses. Les Trente Glorieuses sont la période de forte croissance économique qu’ont connu entre 1945 et 1974 une grande majorité des pays développés. Notamment aux Etats-Unis, où une société de forte consommation s'instaure. Dans les années 1950, les salaires augmentent régulièrement ainsi que les impôts baissent grâce à la politique budgetaire de Kennedy. Les Américains ont donc plus de pouvoir d'achat et consomment plus. C'est donc dans une période particulière que le mouvement hippie naît.

Au début il ne s'agissait que d'un mépris pour leurs aînés (parents ou politiciens) et des valeurs que ces derniers essayaient de leur apprendre : faire des études, avoir un travail, un bon salaire, aller à l'armée, ... Ce qu'on pourrait appeler les valeurs de la société matérialiste, capitaliste et conservatrice. Les premiers hippies étaient d'ailleurs issus de la classe bourgeoise.
Les hippies manquaient de liberté, avaient l'impression d'être trop « encadrés » par la société et avaient l'intention de ne pas suivre le « modèle de l'époque »: c'est pour cela que le mouvement s'est créé.


Pour illustrer ce phénomène, voici un texte intitulé "La Révolution par le rock", écrit en 1971 par Jerry Rubin, activiste américain des années 60 et 70 qui a écrit plusieurs livres présentant son engagement et ses idées:
"L’Amérikkke était coincée dans ses contradictions.
Papa regardait avec fierté sa maison et sa voiture, sa pelouse taillée au ciseau à ongles. Tous ces biens qui justifiaient sa vie. Il essayait de nous donner une bonne éducation: il voulait nous apprendre à marcher droit sur la ligne droite de la Réussite.
Travaille! Ne joue pas!
Étudie! Ne traîne pas!
Obéis! Ne pose pas de questions
Intègre-toi! Ne te fais pas remarquer!
Sois sérieux! Ne te drogue pas!
Fais de l’argent! Ne fais pas d’histoires (..)
On ne savait plus où on en était. Comment arriver à comprendre qu’il fallait bosser dur pour acheter des baraques toujours plus hautes ? Des bagnoles toujours plus longues ? Des pelouses taillées au ciseau toujours plus grandes?
On en devenait fous. On ne pouvait plus tenir.
Elvis Presley, chanteur rock des années 50-60, bousilla l’image papa-gâteau de Dwight Eisenhower, 34e Président des États Unis d'Amérique, en secouant à mort nos jeunes corps emmaillotés. L’énergie sauvage du rock gicla en nous, toute bouillante, et le rythme libéra nos passions refoulées.
De la musique pour libérer l’esprit.
De la musique pour nous
unir".


La scène du festival de Woodstock en 1969 (Google images)


On comprend ainsi mieux pourquoi les jeunes en avaient assez de l’ordre établi: leurs parents leur répétaient toujours les mêmes choses en pensant faire cela pour leur bien. En fait, c’était tout l'inverse: à force dobliger leurs enfants à être raisonnables, à être des modèles et à entrer dans le système, ceux-ci n’avaient qu’une seule envie, se rebeller. Ils ne comprenaient pas l’acharnement de leurs aînés à vouloir toujours plus d’argent et de biens matériels. Eux, tout ce qu’ils demandait, c’était de profiter de leur jeunesse comme ils l’entendaient. Ce n’était pas forcément une preuve d’immaturité, mais plutôt une autre conception de la vie.



Hippie demandant la paix face aux soldats de la guerre du Viêt Nam (Google images)


Ainsi, par exemple, ils se défoulaient en écoutant de la musique rock; cela leur changeait les idées. Mais le mouvement est né aussi en réaction contre la guerre du Vietnâm, guerre qui a opposé de 1959 à 1975, d'une part la République démocratique du Viêt Nam (ou Nord-Vietnam) et son armée populaire vietnamienne et le Front Nationale pour la libération du Viêt Nam (ou Viet Cong, face à, d'autre part, la République du Viêt Nam(ou Sud-Vietnam), militairement soutenue par l'armée des États-Unis à partir de 1964. La guerre trouve son origine lointaine dans le conflit (1946-1954) qui opposa la France au Viêt-minh, ou Ligue pour l'indépendance du Viêtnam. C'est d'ailleurs à partir de là que s'affirme le caractère pacifique qui réunira tous les hippies. Leur slogan était: "faîtes l'amour, pas la guerre". Sa date d'apparition coïncide à peu près avec le début de la guerre au Vietnâm (1964). Quant à son déclin, il commence au début des années 70 pour s'éteindre presque totalement vers 1975. La guerre du Vietnâm est considérée comme définitivement terminée à partir de l'année 1975.
La guerre du Vietnâm a inspiré de nombreux artistes hippie : dans la musique (Jimi Hendrix est d'ailleurs un ancien G-I) avec de nombreuses oeuvres engagées contre la guerre du Vietnâm : Blowin' in the wind de Bob Dylan (chanson protestataire de 1963, dans un contexte de tension au Viêt Nam, du mouvement pour les droits civiques. La chanson ne fait pourtant allusion à aucun évènement particulier, ce qui contribue à la rendre intemporelle), The Unknown Soldier des Doors (parue en 1968, ses paroles évoquent la guerre du Viêt Nam et la vision qu'en donnaient les médias à l'époque), I feel like i'm fixin' to die rag de Country Joe Mc Donald (chanson contre la guerre du Viêt Nam, chantée au festival de Woodstock 1969), qui sont toutes les trois des chansons protestataires contre la guerre du Viêt Nam. Mais aussi au cinéma avec Easy Rider de Dennis Hopper réalisé en 1969: ce film est un road movie qui est devenu l'emblème de la génération hippie des années 60,il raconte l'échappée de deux jeunes motards qui décident d'aller à la nouvelle-Orléans. Durant leur traversée des États-Unis, les protagonistes vont rencontrer une communauté hippie et leur mode de vie.


La musique hippie est une manière pacifiste de défendre ses idées, aucune forme de violence n'a jamais été louée.
Les hippies avaient le plus souvent recours aux sit-in, bloquaient alors le trafic en obligeant ainsi les gens à les écouter. Ils estimaient que seul le nombre, et non la violence ou la force, pouvait réellement changer les choses. Généralement cela avait un réel impact, mais les policiers les chassaient parfois à coups de matraque, voire les traînaient jusqu'à des fourgons.
Les hippies s'inspiraient principalement de deux modèles : Martin Luther King, leur contemporain militant non violent pour les droits civiques aux États Unis, et sa lutte pacifiste contre le racisme, et Gandhi qui était un dirigeant politique, guide spirituel important de l'Inde et du mouvement pour l'indépendance de ce pays, pour sa philosophie de non-violence et sa résistance passive.


Des jeunes de Mai 68 qui avaient les mêmes revendications que les hippies (Google images)


3) Leur mode de vie face à la consommation

Les hippies rejettent la société de consommation établie dans les années 1950, perçue comme abêtissante. Ils proposent un mode de vie alternatif en rupture complète avec le modèle dominant vanté partout. En vrac, ils rejettent les symboles du "rêve américain" : ses banlieues aseptisées, ses lits jumeaux, ses automobiles, ses feuilletons abrutissants diffusés à la télévision... Pas question de devenir le "bon citoyen américain", qui épie son voisin depuis une fenêtre pareille à la sienne. Pas question non plus de fréquenter les églises.

Ils ont donc essayé de vivre de manière indépendante et solitaire tout en côtoyant des gens ayant les mêmes idées qu'eux. On voit alors des communautés de hippies naître. Ces communautés sont apparues dans les années 60 aux Etats-Unis.Elles se situaient généralement dans les campagnes et les montagnes, dans le but de retourner près de la nature et de fuir la société.


Voici un petit extrait des paroles d’un jeune hippie nommé Michel-Claude Jalard:
"Ainsi vont les choses dans nos sociétés dite de consommation : passée l’adolescence, âge irrécupérable mais dont on sait qu’il n’a qu’un temps, une certaine image de vous-même vous attend, tirée d’ailleurs à plusieurs millions d’exemplaires ; elle vous guette d’autant plus tôt que votre famille ne dispose pas des ressources financières qui, quelques années encore, vous garantiraient le droit à l’irresponsabilité. Gare à vous si vous ne marchez pas ensuite. On vous culpabilisera d’abord ; quelques bonnes lois feront le reste." En fait, les jeunes de l'époque ne supportaient pas d’avoir un avenir tout tracé par la société: passer son permis de conduire, avoir une bonne situation financière, se marier, avoir des enfants et une maison, etc… À partir de 18-20 ans, il leur fallait pouvoir commencer à "s’assumer" : finir leur formation puis trouver du travail, devenir "M. Tout Le Monde", laisser tomber leur culture alternative qui faisait toute leur originalité, pour perdre en quelque sorte leur personnalité et leur individualité…


Les hippies vivaient d'une activité agricole, ils s'occupaient des animaux et de la végétation, car ils aimaient vivre en harmonie avec la nature. Ils habitaient illégalement dans des squats et vivaient avec le minimum. Dans ces communautés les hippies entretenaient des bons rapports entre eux. Ils avaient beaucoup de libertés notamment sexuelles. Au début des années soixante, la norme voulait que la femme reste vierge jusqu'au mariage, ou tout au moins qu'elle n'ait de relations intimes qu'avec son futur époux. Les hippies ont libéré cette règle. Ils ne voulaient subir aucune pression: chacun étant responsable de ses actes.

Mais ces rassemblements de hippies ne duraient pas longtemps. En effet ils devenaient invivables soit parce que les habitants n'arrivaient plus à s'entendre, soit parce qu'ils se rendaient compte qu'ils avaient besoin de plus d'indépendance. C'est pourquoi beaucoup de ces communautés se séparèrent.

La vie en petite communauté était-elle possible ou n'était-ce qu'une utopie ?

On peut voir l'exemple de "Cold Mountain Farm". Il s'agissait de la toute 1ère communauté ouvertement "anarchiste". "Cold Mountain Farm" était une vieille ferme au creux d'une vallée isolée dans le Vermont. Des New-yorkais l'avaient élue pour domicile et ils se promettaient de vivre uniquement de la cueillette ou de la récolte de plantes, de légumes et de fruits, vivre d'une autoconsomation. Ces habitants cherchaient à prendre du recul vis-à-vis des événements historiques qui se passaient au même moment : l'engagement américain au Viêt-Nam, les grandes émeutes de noirs dans les villes, l'assassinat de John F. Kennedy (29 mai 1917-22 novembre 1963, 35e Président des États-Unis) et de Martin Luther King

(15 janvier 1929-4 avril 1968).

Mais, malgré la volonté de chacun de former une communauté, subsistaient des motivations personnelles : l'un voyait en cette communauté une sorte de révolution politique, tel autre cherchait à former une société alternative voulant intégrer "le rêve agricole" et/ou plusieurs rêvaient de devenir ermites des bois. Tous considéraient l'esprit de groupe comme redoutable. Cependant, "Cold Mountain Farm" existait sans meneur et sans cesse des groupes sociaux se formèrent avant d'éclater de nouveau.

"Cold Mountain Farm" vivra de l'été 1967 à l'hiver 1969. Peu à peu les conditions sanitaires devinrent déplorables, des insectes envahissaient la ferme et la rendaient invivable. De plus, les apprentis fermiers qui s'occupaient de la récolte étaient le plus souvent incompétents et leur équipement restait rudimentaire :ils étaient incapables de réparer les machines qui tombaient en panne. Un des témoins déclara : " Le démarrage d'une ferme communautaire est quelque chose de difficile, nous n'avons pas pleinement saisi cela quand nous commençâmes ".


La vie en communauté n'est donc pas si facile, sans autorité, sans chef les décisions ont du mal à se prendre, les travaux agricoles ne sont pas supervisés… C'est pourquoi, beaucoup de hippies de cette époque n'ont pas retenté l'expérience.


Hippies au festival de Woddstock en 1969 (Google images)

23 commentaires:

  1. viiviidu-13@hotmail.fr2 mai 2009 à 01:50

    jaime tout ssimplement cette liberté detre soit meme tout ...

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  2. Si Seulement J'aurais Pu être avec Eux. Etre Libre Etre moi ...

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  3. cest vraiment nice je fais aussi un TPE sur ce sujet et le votre m'a bcp aidé!

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  4. merci, ce site m'a mieux aidé à cerner les valeurs morales et psychédélique des long hair.

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  5. J'aurais grave aimer ;) Les années 70 . Hippies . Ca devait etre top .

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  6. Waw je pense je suis en amour avec le mouvement hippi :D Sa me plairait comme style de vie !

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  7. Avec la sociétée aujourd'hui je me sent comme un mouton...ki a pas le choix de suivre tout le monde ... parce que la vie c comme sa...mouais.. je les envies ses hippies !

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  8. Mode de vie incroyable...j'aurais aimé essayer!
    Liberté, amour, joie...les plus beaux mots sont leurs valeurs...

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  9. Vive le capitalisme bande de couilles molles !

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  10. Ce mouvement m'intriguer beaucoup, merci pour ce texte plain de vérité qui ma donné envie d'étre libre. De nos jours si cela était possible j'aurais voulu tenté l'expérience de ne vivre qu'avec le stricte minimum en communauté réduite. Tenez moi au courant si quelqu'un veux partir dans les montagnes vivre autres choses .. C'est plus compliqué que squ'ont pense, mais pas impossible !

    Rach

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  11. L'iddylisme culturel ne résume pas la situation, n'oublions pas que les conditions de l'époque n'étaient pas si droles...
    Beaucoup de malaises et de troubles dans les esprits..

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  12. Combien vous avez eu a votre TPE alors?

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  13. Capitaliste de mes deux, fé bour ton momon la moukate ! Tu traites qui de couilles molles, toi qui ne fait rien que bouffer comme un porc devant ton "écran plat" et qui exploite de pauvres gamins innocents pour ton propre intêret. VIVE LES PAUVRES; AU TROU LES PETE DE TUNE. Sur ce SALUT PARTISANT DE BUSH

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  14. moi j'ai des question sur ce sujet la en histoire et ça m'aide beaucoup :).
    dans les années 60 70 y avait la belle vie

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    1. Fiere d'être hippie je ne comprend les jeunes de mon age mes pensées et mes idées sont libre. je ne peux pas me ranger dans la sociéte comme tous ces cosomateurs

      PEACE JE VOUS AIME

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  15. Salut, si tu t'interesse à la contre-culture, je te conseille ce livre, drôle, et trés exhaustif sur le sujet (c'est un ouvrage de référence): "L'aventure Hippie" (jean-pierre Bouyxou et pierre Delannoy, éd. du Lézard). Si tu veux approfondir l'aspect philosophique du mouvement, je te recommande cet autre ouvrage: "Le monde hippie, de l'imaginaire psychédélique à la révolution informatique" (Frédérique Monneyron et martine Xiberras,éd Imago). Si tu sais lire l'anglais je te recommande les différentes édition du Whole Earth Catalog qui rappelons le était LE livre de référence des hippies US. Sinon il y a un ouvrage équivalent en français (ce n'est pas une traduction) :"Le catalogue des ressources, 1975, 76, 77". Et enfin de la vidéo avec ces deux documentaires: "we love you" sur le mouvement Raimbow Family actuel aux états-unis (en anglais mais à voir tu vas halluciner) qui perpétue absolument toutes les choix électifs du mouvement: médecines douces, gratuité, végétarisme, respect et communion avec les autres et la nature etc... Le second traite de la communauté de Black Bear en californie (je crois) qui n'a jamais cessé d'exister depuis le début des 70's jusqu'à aujourdh'ui en conservant les valeurs Hype, des jeunes ont rejoins la ferme récemment. En fait le mouvement ne s'est jamais arrêté, tu as certainement des hippies autour de toi et ils sont trés trés nombreux (selon l'ouvrage 1999 "les créatifs culturels" [créacus], paul H. RAY & Sherry Ruth Anderson, toujours paru aux éditions Yves Michel, je me le suis procuré récemment). Avec le développement de la co-révolution actuelle, il y de fortes chances que tu vives toi aussi, si tu le souhaites, les joies et les misères du mode de vie hippie. Bisou.
    Mon mail: rocmout@free.fr

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  16. je suis pour le mouvement hippie

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  17. je suis une fille chaude et célibataire

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  18. j'aime les grosses quequettes surtout le sperme qu'on me met sur les fesses

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  19. désolé c'est mon ordinateur qui écrit des choses toute seul bisoukette

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  20. Quelqu'un a les références
    du petit livre rose?

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